4 questions à Nicolas Fouquet sur le « patois de Canaan »

 

Nicolas Fouquet est abonné à notre série « 4 questions » ! Il faut dire qu’il enchaîne les projets, tous plus intéressant les uns que les autres. Nous le recevons cette semaine à l’occasion de la sortie du l’ouvrage collectif « Parlons mieux! » (BLF, 2021. Précommandes à tarif réduit ici), dont il a dirigé la publication.

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Alex Lopez (AL) : L’ouvrage collectif « Parlons mieux ! », dont tu as dirigé la publication, sort dans toutes les bonnes librairies d’ici la fin du mois de février 2021. D’où est venue l’idée de ce projet ?

Nicolas Fouquet (NF) : L’idée du projet est venue assez simplement. À force d’entendre certaines phrases (ou même d’en prononcer moi-même), je me suis demandé si elles étaient vraiment correctes à la lumière de la Bible. J’avais envie de prendre du recul par rapport à ces expressions. Quoi de mieux que de solliciter différents pasteurs ou théologiens compétents pour apporter leur regard sur ces sujets ? Et pour faire profiter le plus grand nombre de ces réflexions, pourquoi pas en faire un livre ? C’est parti. Le projet était lancé !

 

(AL) : Quel est l’angle d’approche de cet ouvrage ?

« Parlons mieux ! » n’est pas un ouvrage de rhétorique ou pour apprendre à discourir devant un public, comme le titre pourrait éventuellement le laisser penser. Il s’agit d’un ouvrage collectif qui traite d’expressions couramment utilisées dans nos milieux d’Églises évangéliques. L’idée est d’essayer d’en décrypter le vrai du faux et de voir ce qui peut poser problème dans ces slogans. Chaque auteur a alors eu pour mission d’aborder une expression et d’élargir la question au sujet théologique de fond. On retrouve alors des phrases telles que « la foi chrétienne n’est pas une religion, mais une relation », « tu dois accepter Jésus dans ton cœur », « Bénis ces aliments, Seigneur », etc.

 

 

(AL) Les « punchlines » sont-elles problématiques ?

Les « phrases chocs » ont du bon parfois. Elles peuvent interpeler, aider à la mémorisation, etc. Avec cet ouvrage, on ne cherche pas à dire qu’elles sont forcément problématiques. C’est ce que j’explique dans l’introduction en replaçant le cadre du projet. La Bible elle-même n’est d’ailleurs pas dépourvue de « punchlines ». Le livre des Proverbes recueille ainsi de courtes maximes pleines de sagesse. Ce qui pose surtout problème dans notre cas, c’est quand la recherche de la belle formule ou la répétition mécanique éclipsent l’exigence de vérité. Quand les slogans parasitent la réflexion, c’est là que ça peut poser souci.

 

 

(AL) : Donne-nous trois raisons d’acheter ce livre !

Raison n°1 : Si nous avons bien fait notre travail, certaines des 13 expressions traitées dans l’ouvrage (peut-être pas toutes selon votre âge ou votre milieu d’Église) doivent vous évoquer quelque-chose. Soit parce que vous les avez entendues, soit parce que vous les avez vous-mêmes prononcées. Nous avons d’ailleurs organisé un sondage au début du projet pour sélectionner les expressions qui nous semblaient les plus pertinentes pour l’ouvrage. Par conséquent, j’imagine que vous serez intrigué de savoir ce qui peut être dit de tel ou tel slogan.

Raison n°2 : Puisque l’on est sur Le Bon Combat, comment ne pas être sensible au fait que Guillaume Bourin fasse partie des différents auteurs de cet ouvrage collectif interdénominationnel ? Il a traité de l’expression « Dieu aime le pécheur, mais pas le péché ». Rien que pour ça vous devriez acheter l’ouvrage ! 😊

Raison n°3 : L’ouvrage est en prévente sur le site de l’éditeur à un tarif préférentiel de 12,90 € au lieu de 14,90 € (ici) jusqu’à sa sortie en librairie le 24 février. Certains seront peut-être sensible à cet argument qui touche au porte-monnaie. 😉

 

 

 

 

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