La périchorèse et l’apologétique culturelle

Ce qu’on nomme en théologie la « richorèse » ou « coinhérence » est aujourd’hui une doctrine trinitaire qui nous permet de tenter de donner une explication sur le fait que le Dieu des chrétiens soit uniquedans son essence / substancedivine bien qu’il soit paradoxalement(et non contradictoirement) multipledans les personnes / hypostasesdu Père, du Fils, et du Saint-Esprit. La périchorèse se focalise essentiellement sur les relations que chacune de ces personnes peut entretenir par rapport aux autres au sein même de la Trinité (opera ad intra). La relation étant, selon Saint Augustin, le seul véritable moyen de différencier les personnes sans déchirer la naturedivine. Le terme grec pourrait ainsi se traduire littéralement par « interpénétrer »[1].

 

 

Origines

Notons que cette doctrine n’était pas – à la base – appliquée à la Trinité, mais était utilisée en christologie pour tenter d’expliquer l’union des deux natures du Christ (divine et humaine), sans mélange ni confusion, sans séparation ni changement, au sein d’une seule personne (union hypostatique). Cet usage remonte aux Pères de l’Eglise et se trouve pour la première fois dans une lettre de Grégoire de Naziance, au IVème siècle de notre ère[2]. Et cette notion christologique se retrouve rapidement aussi bien chez Ambroise de Milan, que chez Maxime le Confesseur, Cyrille d’Alexandrie, Athanase, Hilaire de Poitiers, ou encore chez Augustin.

Mais le glissement de ce principe christologique vers la Trinité commence véritablement avec Jean Damascène au VIIèmesiècle, dans son ouvrage Expositio de fide orthodoxa[3]. La périchorèse ne va donc plus tant servir à expliquer comment deux natures peuvent être unies dans une seule personne, mais comment trois personnes peuvent être unies dans une seule nature sans déchirer cette dernière. Et cette étude patristique antique va se poursuivre dans la scolastique moyen-âgeuse, notamment avec Pierre Lombard et les sorbonistes Albert le Grand, Thomas d’Aquin, et le moine Bonaventure; ce dernier va introduire le terme latin et occidental « circumincessio » pour tenter de redéfinir la périchorèse grecque et orientale[4]. En effet, le terme de richorèseétait surtout utilisé pour montrer la réalité des trois personnes dans l’unique essence divine, alors que le terme circumincessiova essentiellement être utilisé pour montrer l’unité de substance en Dieu malgré l’existence des trois personnes.

Plus proche de nous, ce sont notamment des théologiens catholiques comme Karl Rahner ou protestants comme Barth, Moltmann ou Pannenberg qui vont se pencher sur cette question. On peut donc déplorer que les théologiens évangéliques aient mis de côté cette doctrine importante qui se retrouve à peine citée dans les ouvrages de systématique de Jules-Marcel Nicole, Henri Blocher, Louis Berkhof, et Wayne Grudem.

Je pense que cet « oubli » évangélique sur cette question tient au fait que cette doctrine est assez spéculative et fondée en grande partie sur des principes philosophiques que notre tradition a longtemps essayé de combattre en opposition à la théologie libérale. Mais il est important aujourd’hui de revenir à la périchorèse, car loin d’être une simple notion intellectuelle et abstraite, elle a également de grandes applications pratiques et concrètes pour le chrétien individuellement et pour l’Église collectivement. Partons donc à la redécouverte de cette doctrine et à ses implications apologétiques.

 

 

Principe

Comme le disait Cornelius Van Til, quand nous devenons chrétiens, nous passons d’une métaphysique classique à une métaphysique trinitaire. Notre point de référence, notre compréhension, notre perception du monde changent. La périchorèse devient donc primordiale pour le chrétien car son principe, comme nous venons de le voir, va nous aider à maintenir l’unité de l’essence divine dans la diversité des personnes. Comme le disait un de mes enseignants à la faculté de théologie, l’enjeu pour le chrétien va être de « distinguer sans séparer et d’unir sans confondre »[5].

Et cela est capital, car ce qui fait de nous véritablement des chrétiens, ce n’est pas tant la Bible ni même Jésus-Christ, mais la Trinité. Ce n’est pas sans raison que les premiers grands conciles historiques ont traité de cette doctrine. Toutes les sectes ou les hérésies chrétiennes à travers l’histoire comme les Témoins de Jéhovah, les sociniens, ou bien encore les Mormons, avaient la Bible et Jésus-Christ. Mais toutes avaient et ont encore des problèmes trinitaires. Les trois grandes traditions catholiques, protestantes, et orthodoxes sont d’accord au moins normalement sur un point :le credo de Nicée-Constantinople. En tant que chrétien, nous devons donc connaître et être capable de pouvoir expliquer et défendre la doctrine de la Trinité à l’aide de la périchorèse.

Et trois termes spécifiques vont pouvoir nous aider à formuler cela d’une manière juste et simple : immanence mutuelle, réciprocité, et communion[6].

Définissons donc ces trois expressions. On parle par exemple d’immanenceen théologie pour expliquer le fait que Dieu soit actif en tout temps au sein de sa Création par le biais de sa Providence, bien qu’il soit distinct de la Création (transcendant). Dieu est donc immanent, ce qui veut dire « au sein de ». L’immanence mutuelle veut donc dire « au sein de l’un dans l’autre ». Autrement dit, le Père est dans le Fils tout comme le Fils est dans le Père (Jn 14.10-11). Et l’Esprit est en même temps dans le Père (1Co 2.9) comme il l’est dans le Fils (Ga 4.6). Les trois personnes divines sont donc mutuellement l’une dans l’autre. L’immanence mutuelle maintient ainsi l’unité de la nature divine.

Le terme de réciprocité appelle quant à lui la notion de relation. Ce n’est uniquement que par leurs relations que chacune des personnes de la Trinité sont ce qu’elles sont par rapport aux autres. Il n’y a pas de Père s’il n’y a pas de Fils par exemple. Les actes d’engendrementéternel du Fils par le Père (Ps 2.7; Ac 13.33; He 1.5, 5.5) et de procession / spirationéternelle de l’Esprit par le Père et le Fils (Jn 14.16, 26, 15.26, 16.7) servent donc à maintenir la distinction des personnes après leur unité sans confusion ni mélange. On voit donc également tout l’intérêt de la question du Filioquedans cette réflexion (le fait que le Saint-Esprit procède simultanément du Père et du Fils, et non du Père seulement; cf. Concile de Tolède).

En effet, c’est ce principe qui nous conduit au dernier terme qui est celui de communion. La spiration est l’achèvement de la Trinité, la perfection de sa communion interpersonnelle et de sa consubstantialité. Il est également à noter que cet ordre n’implique pas une subordination absolue du Fils par rapport au Père et de l’Esprit par rapport à ces derniers, mais plutôt un ordre relatif (2Co 13.13). Nous voyons donc avec ces quelques versets donnés – qui ne sont qu’une poignée de sable sur la plage de la Révélation de Dieu -que la périchorèse ne manque pas de fondements bibliques et n’est finalement pas si spéculative et philosophique qu’on veut bien le dire.

 

 

Application anthropologique  

Mais là où cette notion devient importante pour tout chrétien, c’est quand on réalise qu’elle n’est pas seulement une belle abstraction pour orner notre théologie d’une nouvelle pierre, mais qu’elle a de réels impacts concrets et pratiques dans notre vie chrétienne de tous les jours (et donc sur notre éthique). Quand Dieu m’accorde le don de la foi (Ep 2.8) et quand je me repens en lui demandant pardon pour mes fautes, quand je place ma confiance entière dans la mort de Jésus sur la croix pour moi (Rm 5.8), alors le Saint-Esprit qui a fait tout ce travail en moi vient habiter directement dans mon cœur (il vient habiter en moi mais il ne se mélange pas, de sorte que ma nature reste humaine et ne devient pas une nature divine)[7].

C’est ce que nous appelons la nouvelle naissance ou la régénération (Tt 3.5). Le Saint-Esprit vient habiter en moi, de sorte que je deviens le Temple de Dieu (Ep 2.21-22). Je suis une créature renouvelée (2Co 5.17), sainte, comme morte au péché (Rm 6.11). À partir de ce moment que l’on appelle la conversion, ma vie est unie pour toujours à celle de Christ. On utilise souvent le terme « d’union mystique » pour décrire cela, en opposition au Péché qui me séparait de Dieu. Et c’est ici que la périchorèse devient importante d’un point de vue personnel, car cet Esprit que je reçois est le même Esprit qui achève la communion de la Trinité. Ce qui se passait sur un plan horizontal de toute éternité au sein même de la Trinité se passe maintenant sur un plan vertical et dans un temps donné entre moi et le Dieu trinitaire.

En effet, en recevant le Saint-Esprit en moi, ce dernier me fait participer au mystère de la Trinité : comme nous ne pouvons pas déchirer la nature divine, recevoir une personne c’est aussi recevoir les deux autres. Autrement dit, recevoir le Saint-Esprit, c’est aussi recevoir le Père et le Fils (Rm 8.9-11; 1Jn 4.15). À partir de maintenant, ma vie est cachée en Christ et Christ est en moi. Moi en lui et lui en moi. La mort de Christ devient ma mort, et sa vie devient ma vie (Col 3.3-4), afin de grandir toujours plus à sa ressemblance (Rm 8.29). Plus je meurs, plus il vit. Il y a donc immanence mutuelle entre moi et le Christ. Bien sûr, mon union au Christ n’est pas totalement identique à l’union du Père avec le Fils parce que je ne suis pas Dieu. Bien qu’il ait une nature humaine comme moi, je n’ai pas de nature divine comme lui. Ces applications sont donc limitées mais légitimées par l’analogie Créateur / créature. Ensuite, j’entre dans la réciprocité avec Dieu car la relation entre lui et moi est restaurée.

J’ai maintenant unaccès direct à lui par la prière, par « l’illumination » qui m’aide à comprendre la Bible (Ep 2.17-18). Christ est avec moi, toujours, et je peux m’adresser à lui quand je le veux; et lui aussi s’adresse à moi, souvent même quand je ne m’y attends pas. Notre Dieu est donc véritablement un Dieu relationnel parce qu’il est trinitaire. Et pour finir, j’entre dans une véritable communion avec lui. Cette dernière se caractérise par un amour profond entre lui et moi qui va me pousser à le louer et l’adorer (caractère doxologique). Je fais sa joie tout comme lui fait la mienne.

Et cela me conduit à une obéissance et une soumission volontaire à ses commandements et à sa volonté (Ep 2.10), parce qu’il sait ce qui est bien, et je sais que ce qu’il demande et veut est bon pour moi, même si je ne le comprends pas : « Dieu me donne toujours les réponses que j’aimerai entendre si je savais ce qu’il sait »[8]. D’ailleurs, obéir par amour n’est pas quelque chose qui écrase, mais bien plutôt qui libère. De plus, ce n’est pas moi, mais l’Esprit qui est en moi qui me donne de pouvoir obéir et qui me fait aimer cela (Ep 5.22).

Cette périchorèse anthropologique est donc véritablement une manifestation de la grâce de Dieu en m’accordant le Salut, son amour, la compréhension de sa Parole, la liberté, la paix et le repos, et en me faisant entrer avec joie dans ma vocation.

 

 

Application ecclésiologique 

Et la richesse de cette notion de périchorèse ne se limite pas à moi seul, mais elle s’étend aussi à tous ceux qui, comme moi, participent déjà à la vie de la Trinité : son Eglise. En tant que chrétiens qui avons tous reçu le Saint-Esprit, nous sommes unis par le même Esprit au sein de l’Eglise universelle et invisible. Cette Eglise qui regroupe tous les croyants de tous les temps sur tous les continents. Cette Eglise constituée de juifs et de non-juifs au sein du nouveau peuple de Dieu (Ep 2.14). On voit donc que la périchorèse a un aspect missionnaire lié au mandat que Jésus a donné à ses disciples avant son Ascension (Mt 28.19). C’est par cette union périchorétique que nous sommes tous unis individuellement au Christ et ensemble en tant que nouveau peuple de Dieu, que l’on soit juif, français, marocain ou chinois, homme ou femme, riche ou pauvre, jeune ou moins jeune. De plus, en tant qu’Eglise, nous sommes une manifestation visible du Royaume invisible de Dieu. Il y a donc également un lien entre périchorèse et Royaume de Dieu.

Pour ce qui est de l’application pour l’église visible et locale, l’immanence mutuelle se retrouve dans le fait que nous sommes unis par le même Esprit. Cela nous appelle à manifester une véritable unité entre nous au sein de l’église, unité qui sera un véritable témoignage aux yeux du monde non-chrétien. Nous sommes appelés à être un, tout comme le Père et le Fils sont un, afin que nous soyons un en eux (Jn 17.21-23; 1Co 1.10; Ep 4.3-6). Ensuite, la réciprocité se fera au travers de nos relations. Est-ce que je prie avec et pour mes frères et sœurs ? Est-ce que j’exerce l’hospitalité, est-ce que je donne des paroles d’encouragement, est-ce que je suis à l’écoute et prêt à rendre service ? Et finalement, la communion naîtra de l’amour que nous aurons les uns pour les autres (Jn 13.34-35). Cet amour qui est une manifestation concrète de l’amour dont le Christ nous a aimé de toute éternité, cet amour qui témoigne du fait que nous sommes tous deux disciples du Christ, remplis et unis par le même Esprit (Ph 2.2) dans cette périchorèse ecclésiologique.

C’est ce que Jonathan Edwards appelait la « communion esthétique » de l’Eglise. Et David Bentley Hart voyait aussi dans cette notion d’amour et de communion une définition de la beauté. La périchorèse est donc belle en elle-même. Elle est dans l’Eglise la représentation analogique (ectypale) de la relation intratrinitaire archétypale qui révèle l’harmonie et la beauté de l’unité manifestée dans la pluralité[9].

 

 

Application apologétique 

Mais la périchorèse nous donne également des clés pour tenter de comprendre l’unité dans la diversité au sein de la Création. Cette question a toujours taraudé les philosophes depuis Aristote, mais ils ne sont jamais réellement parvenus à donner une réponse. Les uns se focalisant tantôt sur l’unité du monde tandis que les autres se focalisaient sur sa multiplicité, cherchant la réponse à la question de savoir s’il fallait partir de l’unique pour connaître et saisir la réalité ou s’il fallait commencer avec le multiple.

Mais quand nous adoptons une métaphysique trinitaire le problème s’évanouit. En effet, Dieu étant en lui-même et de toute éternité un en substance et multiple en personnes, la question ne se pose plus. Et loin d’être un problème, elle devient plutôt une solution pour comprendre notre monde en nous faisant embrasser simultanément et pleinement ces deux réalités, certes en tension, mais pourtant en équilibre.

Elle nous permet de voir que les choses peuvent être comprises dans des « perspectives » différentes, qui loin de s’opposer, viennent plutôt se compléter pour enrichir et approfondir notre connaissance, que ce soit par exemple sur les questions d’éthique comme sur notre compréhension de la Bible (le fait par exemple qu’il y ait 4 évangiles)[10].

John Frame appuie ce développement de multiperspectivalisme en s’appuyant sur des passages bibliques (Mt 11.27 ; Jn 15.26 ; 1Co 2.10-11) qui montrent que chacune des personnes de la Trinité a une perspective différente sur l’autre qui lui permet justement de pouvoir le connaître et d’approfondir cette connaissance. C’est également ce que nous faisons quand nous interprétons la Bible grâce à l’analogie de la foi. Les points de vue différents ne sont donc pas nos ennemis et nous n’avons pas la nécessité de nous limiter à une seule réponse quand une question nous est posée, bien au contraire. Essayons de toujours maintenir cette tension et cet équilibre dans notre philosophie, notre théologie, notre apologétique, notre lecture de la bible, ou encore dans notre approche des sciences et de l’histoire.

 

 

Conclusion

Pour conclure, nous pouvons voir que cette doctrine de la périchorèse ne se limite pas au caractère ontologique lié à l’être de Dieu, mais qu’elle a également un lien avec son caractère économique (opera ad extra), c’est-à-dire avec son action providentielle dans le monde. Car là où une personne de la Trinité agit, les autres agissent aussi, que ce soit dans l’acte de Création ou dans celui de la Rédemption. Il y a toujours le Père qui agit, au moyen du Saint-Esprit, à travers le Fils. Jésus-Christ est donc le médiateur de cette périchorèse qui nous fait entrer dans la Nouvelle Alliance.

C’est cette médiation périchorétique du Christ qui fait de nous aujourd’hui les enfants de Dieu et les héritiers du Royaume en vue du jour du Jugement et de l’instauration de la Nouvelle Création. La périchorèse a donc également un caractère eschatologique. Et tout comme elle a une dimension ontologique et économique pour Dieu, elle a aussi cette double dimension pour le chrétien – comme nous l’avons vu – et a donc des implications pour notre apologétique culturelle. En effet, elle créée le lien entre notre êtreet notre faire, et met à mort notre dualisme.

De plus, comme nous avons vu qu’elle avait une dimension aussi bien verticale qu’horizontale, la périchorèse nous aide à obéir aux deux plus grands commandements qui sont d’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée, et de toute notre force, et notre prochain comme nous-mêmes (Mt 22.36-40). Aussi, en rapport avec ce dernier commandement et le fait que tous les hommes aient été créés « à l’image de Dieu », nous pouvons réfléchir à l’extension de l’application pratique de la périchorèse au sein de notre société en lien avec le mandat culturel (Gn 1.28) : engagement dans des œuvres sociales, dans son travail séculier, dans l’annonce de l’Évangile, etc.

Cette dimension intégrale, apologétique, de la périchorèse aura donc un impact sur notre vision du monde et notre pratique du sacerdoce universel au travers des trois offices de roi, de prêtre, et de prophète (qui sont une multiperspective)[11].

Comme je le mentionnais en introduction, la périchorèse est un peu un concept oublié. J’espère néanmoins vous avoir fait entrevoir toute son actualité pour notre orthodoxie et notre orthopraxie, toute sa pertinence pour une vie juste après une foi juste.

 

 

Notes et références

[1]DURAND Emmanuel, La périchorèse des personnes divines, Éditions du Cerf, 2005, p 23

[2]Ibid. p 20

[3]Ibid. p 19

[4]Ibid. p 126

[5]JOHNER Michel, Faculté Jean Calvin, Aix-en-Provence

[6]DURAND Emmanuel, La périchorèse des personnes divines, Éditions du Cerf, 2005

[7]Cf. Confession de foi baptiste de Londres 1689, chapitre 27, paragraphe 1

[8]Cette phrase est inspirée du film God’s not dead, 2014

[9]POYTHRESS Vern S., Redeeming Philosophy : A God-centered approach to the big question, Crossway, Illinois, 2014, p 82

[10]Ibid. p 53-134

[11]POYTHRESS Vern S., Redeeming Philosophy : A God-centered approach to the big question, Crossway, Illinois, 2014, p 73-74

 

 

 

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Renaud Genevois est pasteur à l’Église Perspectives de Colmar. Avant cela, il a été enseignant dans des écoles chrétiennes durant plusieurs années. Il a étudié à l’Institut Biblique de Genève et à l’Institut Supérieur Protestant à Guebwiller. Il prépare actuellement un master de théologie à la Faculté Jean Calvin d’Aix-en-Provence. Renaud est allé plusieurs fois en Afrique enseigner dans un institut biblique et former des enseignants chrétiens. Il écrit régulièrement pour le Bon Combat.