Comment discuter des sujets importants avec nos petits-enfants ?

 

Cet article est extrait du livre, Être grands-parents : transmettre l’évangile à la prochaine génération, de Larry McCall (BLF Éditions, 2023). Vous pouvez vous procurer ce livre ici.

 

 

De quoi parlons-nous généralement avec nos petits-enfants? Cela dépend certainement de la situation et de leur âge. Mais que notre petit-fils ou petite-fille ait huit ans ou dix-huit ans, abordons-nous des sujets qui comptent vraiment? Dans nos échanges avec eux, que ce soit en personne, au téléphone ou sur les réseaux sociaux, traitons-nous des choses importantes de la vie?

Je me demande à quel point nous pourrions apporter une plus-value à nos conversations avec nos petits-enfants si nous nous efforcions simplement de leur poser plus de questions ouvertes, des questions qui ont du sens. Par exemple, plutôt que de formuler une question «fermée» (à laquelle on ne répond que par « oui » ou « non ») telle que « Ça s’est bien passé à l’école aujourd’hui? », nous pourrions employer une question plus ouverte comme celle-ci: « Quel a été ton plus grand défi aujourd’hui à l’école? »

La réponse nous permettrait d’en découvrir davantage sur l’univers de notre petit-fils ou de notre petite-fille, de prendre conscience de ses préoccupations, de lui apporter du réconfort, des encouragements et de voir comment l’Évangile peut s’appliquer à sa situation.

Tâchons de saisir les occasions d’entamer des discussions profondes avec nos petits-enfants. Ce pourrait être lors d’un anniversaire, pour le passage à l’adolescence ou à la majorité, quand l’enfant entre à l’école ou au collège, au moment de recevoir son diplôme. Quel genre de questions voudriez-vous poser à ces étapes importantes de leur vie?

Pour lancer de telles conversations avec nos petits-enfants, il nous faudra sans doute revoir notre manière d’entretenir des relations. Je suis conscient d’avoir encore du chemin à faire pour ne pas surtout parler de moi, mais plutôt m’intéresser à mes interlocuteurs, savoir écouter. Nous pouvons changer. Nous pouvons mûrir. Si nous sommes de véritables disciples de Jésus-Christ, alors le Saint-Esprit habite en nous. Il est capable de nous transformer et c’est ce qu’il fait.

Prions : « Seigneur, aide-moi à être moins focalisé sur mes propres besoins et à t’obéir quand tu me dis: “Ne faites rien les autres supérieurs à vous-mêmes” » (Philippiens 2.3).

 

En apprenant à imiter Christ dans nos rapports avec les autres, nous chercherons à amorcer des discussions sur des questions spirituelles importantes avec nos petits-enfants.

Nous pourrions par exemple demander à notre petit-fils ou petite-fille: « Qu’as-tu appris à l’école du dimanche (au groupe de jeunes ou lors du culte)? » Pourquoi ne pas parcourir rapidement le passage en question avec lui ou elle, en cherchant le sens du texte et l’application à notre vie? Peut-être pourrions-nous aussi lui partager des joies de notre marche avec Dieu: « Devine ce que j’ai lu dans la Bible ce matin. J’étais dans (à compléter) et sais-tu ce que j’ai appris? »

La discussion pourra alors se poursuivre et nous ne nous contenterons pas de chercher à comprendre les mots du texte, mais nous évoquerons les effets de la parole de Dieu sur notre vie personnelle. Quand nous faisons de la Bible un sujet de conversation avec nos petits-enfants, nous leur montrons à quel point elle agit puissamment en nous. Lorsqu’ils seront assez grands pour le faire, encourageons- les à lire la Bible seuls ou avec nous. En discutant des Écritures, nous pourrons découvrir ce qu’ils y ont trouvé, leur demander quelles applications le passage suggère et les questions qu’il suscite chez eux.

Quand nos petits-enfants sont aux prises avec leurs péchés ou avec la souffrance provoquée par ceux des autres, discutons avec eux de ce qui les trouble et les peine. Nous ne leur rendrons pas service en minimisant leur douleur. Soyons au contraire à l’écoute de leurs souffrances et de leurs luttes. Il nous faudra sans doute leur poser délicatement certaines questions, respecter leur silence ou même pleurer avec eux, et bien sûr les déposer aux pieds du trône de la grâce.

 

 

 

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