Sans persévérance, la prière ne sert à rien

Voici ce que dit Jean Calvin de la connexion entre épreuve et vie de prière :

Le Seigneur n’éprouve pas les siens en leur faisant faire des expériences agréables; non seulement il peut se montrer assez dur à leur égard, mais il lui arrive de les pousser jusqu’aux dernières extrémités, les y laissant longuement avant de leur accorder de connaître le goût et la saveur de sa douceur.

Comme le dit Anne : « L’Éternel fait mourir et il fait vivre, il fait descendre au séjour des morts et il en fait remonter» (1 Samuel2.6). Que pourraient faire les croyants lorsqu’ils sont ainsi affligés, désolés et déjà à demi morts, sinon perdre tout courage et sombrer dans le désespoir si cette pensée ne les relevait pas : Dieu les regarde et tout ce qu’ils souffrent et endurent aura une bonne issue?

Cependant, même si cette espérance les fortifie, les croyants n’arrêtent pas de prier puisque, sans assiduité persévérante dans notre prière, celle-ci ne nous apporte rien.

 

  • Jean Calvin, Institution, III.20
    [MA : M. Georgel]

 

 

 

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