5 pensées de Costi Hinn sur l’Évangile et la guérison


Voici cinq pensées de Costi Hinn sur la Bible et la santé, extraites de son ouvrage Les coulisses de l'Évangile de prospérité (pour vous le procurer, cliquez ici). 

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1. Dieu guérit encore aujourd’hui

Quelle que soit leur position sur la question du don de guérison, tous les chrétiens, tant les «cessationnistes» (pour qui certains dons ont cessé) que les «continuation- nistes» (pour qui tous les dons perdurent) doivent re- connaître que, d’un point de vue biblique, Dieu guérit encore aujourd’hui.

La Bible nous donne une image claire de ce que de- vrait être l’Eglise: une communauté de croyants vivants, conduits par des responsables qualifiés, qui ne s’inquiètent de rien, qui sont reconnaissants, qui prient et qui sont remplis de la paix de Dieu (cf. Philippiens 4.6-7). Nous sommes appelés à prier en toute con- fiance, sachant que Dieu accorde la guérison selon sa volonté et ses desseins. Sa main souveraine agit en son temps. Parfois, certaines personnes traînent leur mala- die pendant des années avant de recouvrer la santé. D’autres fois, en revanche, il semble qu’une seule prière suffise pour que la guérison intervienne. Ou bien Dieu passe par un médecin pour accorder le soulagement désiré. D’autres fois encore, la guérison n’a pas lieu sur la terre, mais le malade a l’assurance d’être un jour et pour toujours affranchi de toute maladie et de toute souffrance (cf. Apocalypse 21.4).

Et dans chacune de ces situations, c’est Dieu qui guérit. Sa volonté n’est pas forcément de le faire sur-le-champ ou durant notre séjour sur la terre. C’est lui qui décide du moment et du moyen employé.

 

 

2. La santé ne nous est pas garantie sur la terre

Si le fait d’être chrétiens nous garantit la santé, alors soit des dizaines de millions de chrétiens à travers le monde ont un problème, soit c’est cette vision des choses qui pose problème. Je pense pour ma part que le problème ne vient pas des chrétiens malades. Je dirais même que les limitations physiques de l’être humain et les épreuves que l’on peut rencontrer dans cette vie sont normales. Certes, la maladie peut-être parfois liée au péché (cf. Jacques 5.13-16) et, dans quelques rares cas, elle peut avoir une origine démoniaque (cf. Luc 13.11). Mais, d’une façon générale, elle fait partie de la vie dans un monde déchu. Nous pouvons remercier Dieu d’avoir créé notre corps avec la faculté de la combattre et de se rétablir par lui-même. Nous pouvons le remercier pour les progrès de la médecine qui, bien souvent, contribuent à notre rétablissement. Et nous pouvons le remercier pour les épreuves dans notre vie, car elles nous rendent plus forts dans la foi, nous apprennent à nous reposer sur lui et nous permettent de faire l’expérience de son secours et de sa consolation d’une manière que nous n’imaginions pas (cf. Psaume 34.18-20).

 

 

3. La joie du chrétien ne dépend pas des circonstances

Au cours de ces derniers mois, dans notre Eglise, nous avons eu quatre enterrements. Le premier était celui d’une précieuse petite fille arrivée au terme fixé, mais mort-née. Le deuxième était celui d’un homme de 58 ans, père de trois enfants, dont l’épouse se battait contre le cancer. Elle l’a suivi environ deux mois plus tard. Puis, à peine un mois après, nous avons reçu un appel nous informant qu’un de nos jeunes, âgé de 23 ans, fidèle et engagé dans la foi, avait été tué par un automobiliste qui avait grillé un feu rouge. Nous étions tous profondément ébranlés.

Les familles touchées étaient anéanties. Pourtant, au milieu de leur profond chagrin, même si ni elles ni nous ne nous réjouissions de ces pertes douloureuses, elles trouvaient encore des raisons de louer Dieu. Comment était-ce possible? Comment ces frères et sœurs endeuillés pouvaient-ils considérer le service funéraire comme une sorte de «fête de fin de parcours» ou comme une occasion de «célébrer la vie»? Comment pouvaient-ils parler de triomphe au sein même de ces drames? Ces familles, malgré les larmes, ont témoigné de leur foi en montrant que la joie chrétienne ne dépend pas des circonstances. Elles ont confessé leur espé- rance éternelle. Elles se sont réjouies de ce que leurs bien-aimés étaient sauvés parce qu’ils avaient placé leur foi en Jésus (cf. Jean 14.6). Le fruit du Saint-Esprit s’est manifesté dans leur vie à travers la joie (cf. Galates 5.22), et la présence et la paix de Dieu n’en étaient que plus palpables. Dieu s’est glorifié par cette joie au milieu de l’épreuve. Il a fortifié leur foi, en a révélé l’authenticité et l’a utilisée pour témoigner de lui à leur entourage (cf. Romains 5.3-5; Jacques 1.2).

Néanmoins, cette joie dans l’épreuve n’est en aucun cas synonyme d’absence de douleur. Elle n’est pas non plus une sorte de mécanisme de défense qui permettrait de fuir la réalité. Non, les chrétiens ne se réjouissent pas à l’idée de traverser des souffrances, mais ils se réjouis- sent de ce que ces souffrances produisent en eux. Dieu agit afin que nos difficultés aient pour résultat quelque chose de beau. Il utilise notre histoire pour encourager et fortifier les autres. Tel est le bien qu’il en fait sortir (cf. Romains 8.28).

 

 

4. La souffrance et les épreuves font partie de la vie

Quelle que soit la vie merveilleuse que nous imaginons et quel que soit le bonheur que les prédicateurs de l’évangile de prospérité nous promettent en échange d’une offrande au montant suffisamment élevé, la souffrance et les épreuves font partie de la vie. Interrogeons les gens autour de nous ou réfléchissons à notre propre vie: Sommes-nous tombés malades? Avons-nous perdu un être cher? Avons-nous été blessés par d’autres? Avons-nous été l’objet de calomnies? Avons-nous été accusés de choses que nous n’avions pas commises? Avons-nous subi des abus? Avons-nous été rejetés? Oui, nous avons tous vécu au moins une de ces situa- tions.

Jésus l’a annoncé: nous aurons à souffrir dans le monde (cf. Jean 16.33), ceux qui le suivent seront dé- testés (cf. Matthieu 10.22) et des familles seront divisées à cause de lui (cf. Matthieu 10.34-36). La Bible dit même que «tous ceux qui veulent vivre avec piété en Jé- sus-Christ seront persécutés» (2 Timothée 3.12). Mais nous avons aussi l’assurance qu’en lui, nous trouvons le repos pour notre âme lassée (cf. Matthieu 11.28-30) et une paix que le monde ne peut donner (cf. Jean 14.27).

Ce que la Bible dit du chrétien qui passe par l’épreuve est magnifique: peu importe ce que nous avons à vivre, rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu (cf. Romains 8.38-39). Dieu promet de nous don- ner le moyen de sortir de la tentation (cf. 1 Corinthiens 10.13). Et il a préparé un avenir glorieux pour ceux qui l’aiment et lui restent fidèles (cf. 1 Corinthiens 2.9).

 

 

5. Les limitations physiques ne limitent pas l’impact d’un ministère

Paul a prêché alors qu’il était atteint dans son corps (cf. Galates 4.13), il a servi le Seigneur alors qu’il était souffrant, qu’il se sentait faible et vaincu par la maladie (cf. 2 Corinthiens 12.7). Car Dieu, par sa grâce, a agi à travers la faiblesse de son serviteur (cf. 2 Corinthiens 12.9). Et, comme pour Paul, il choisit parfois de ne pas nous guérir à la demande, mais cela ne constitue pas un frein à notre service pour lui.

C’est dans l’espérance qu’elle a reçue en Jésus-Christ que Joni Eareckson Tada, dont j’ai déjà parlé et qui est en fauteuil roulant depuis 50 ans déjà, puise la force de vivre pour la gloire de Dieu. Son parcours est jalonné d’épreuves et de larmes. Elle ne fanfaronne pas devant les gens depuis son fauteuil, n’est pas exubé- rante au sujet de sa paralysie, pas plus qu’elle ne s’en réjouit ni ne se présente comme heureuse d’être handicapée. Au contraire, bien des fois, elle a raconté à son auditoire qu’elle avait souvent dû lutter, à travers les années, pour trouver la force de vivre. Pourtant, malgré tout, elle persévère et fait du bien à des milliers de personnes par ses livres, par ce qu’elle dit en public et par l’organisation qu’elle a fondée: Joni and Friends. Elle vit un jour après l’autre, déterminée à laisser Dieu lui accorder sa force et sa paix et donner un sens à sa vie quel que soit son état.

Nous connaissons probablement tous quelqu’un, dans notre entourage, qui est passé par des épreuves de ce genre. Peut-être s’agit-il d’une mère de famille qui, malgré son combat contre le cancer, n’a jamais cessé de faire du bien autour d’elle en manifestant son amour. Ou peut-être pensez-vous à un ami malade, qui, bien qu’ayant toutes les raisons de s’apitoyer sur son sort, a généreusement continué à prendre soin de personnes moins éprouvées que lui. Dieu se sert de gens ordi- naires, notamment de ceux que les autres auraient tendance à qualifier de faibles, pour accomplir des choses extraordinaires. En vivant dans une «bulle de faux espoirs», les prédicateurs de l’évangile de prospérité pas- sent à côté d’un des plus grands privilèges de l’Evangile: ils n’apportent pas la véritable espérance à des gens qui vivent dans la vie réelle. Ils ne prêchent pas le véritable Evangile capable de transformer les cœurs.

 

 

 

 

 

 

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