Dans ce verset, Jacques déclare qu’il y a deux choses que le Dieu omnipotent ne peut pas faire : (1) être tenté par le mal (2) tenter l’homme au mal. Pourtant ne demandons-nous pas au Dieu qui a tenté Abraham (Gn 22.1 ; Hé 11.17) : « ne nous induis pas en tentation » (Mt 6.13)? Et si Dieu ne peut être tenté par le mal, comment est-il dit qu’il fut tenté par les hommes (Nb 14.22 ; Dt 6.16 ; Ps 78.18)? De plus, il est dit du Christ, qu’il « a été tenté comme nous en toutes choses » (Hé 4.15). Comment cela est-il possible si Christ est Dieu qui ne peut être tenté ? Ces questions nous permettront non seulement de réfléchir à l’application du principe de non-contradiction des Écritures, mais nous forceront à reconsidérer nos propres tentations dans la lumière que nous apporte le Christ Dieu-homme.

Prédication de Pascal Denault en l’Église de St-Jérôme à l’occasion du dimanche de la réforme, le 30 octobre 2022.

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