Alors que nous apprenons à vivre notre vie d’Église autrement pendant ce temps de confinement, je vous soumets, en toute humilité, ces réflexions importantes inspirées par une lecture d’un article écrit par un pasteur anglais (R. Strivens) !

Nous devons être clairs quant au fait que nos « réunions » en ligne ne sont pas des réunions au sens biblique du terme. Lorsque la Bible parle de réunions d’église, en particulier pour le culte, elle fait référence au rassemblement physique d’individus en un seul lieu. Ce n’est pas ce que nous faisons actuellement. Tout ce que nous faisons, c’est utiliser la technologie pour prier ensemble, lire ensemble la Parole de Dieu, prêcher et enseigner. L’élément de rencontre, si vital pour la vie d’église et pour chaque chrétien, fait défaut.

Il est important de nous souvenir de cela car, comme le dit la Bible, l’être humain est constitué d’un corps mais aussi d’une âme (ou esprit). Lorsque nous sommes connectés, nous pouvons participer à ce qui se passe en esprit : nous pouvons prier avec la personne qui dirige la prière et écouter la lecture et la prédication de la Parole. Nous pouvons méditer sur toutes ces choses et les digérer en notre for intérieur. Tout cela est bon et nous devons le faire. En suivant ces réunions en ligne, nous sommes, dans un certain sens, unis en esprit avec la personne qui dirige et avec celles qui écoutent. Mais nous ne sommes pas là, réunis avec d’autres en tant que corps.

Si nous ne pensons pas qu’un rassemblement physique (corporel) est un aspect nécessaire et vital de nos rencontres, nous risquons de glisser vers le gnosticisme. Nous risquons de conclure que l’aspect physique de la réunion – le fait d’être dans la même pièce que les autres – n’est qu’accessoire. Une compréhension biblique de l’être humain peut nous préserver de cette erreur.

Voici quelque applications concrètes :

• N’essayons pas trop de reproduire en ligne tout ce que nous faisons lorsque nous nous rencontrons. Cela risque de prendre beaucoup de temps et d’énergie qui pourraient être mieux investis. Reconnaissons que nous ne nous rencontrons pas : nous essayons simplement de nous encourager et de nous aider les uns les autres du mieux que nous pouvons en ces temps étranges. Restons simples.
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• Tâchons de ressentir ce que nous perdons quand nous ne pouvons pas nous rencontrer. Plus nous ressentons intensément cette perte, mieux c’est. Cela nous rappelle notre privilège de nous réunir pour un culte, une adoration commune. Cela nous poussera également à prier plus sincèrement pour que Dieu ait pitié de nous et mette fin à cette situation.
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• En ce qui concerne la tâche pastorale, reconnaissons que nous ne pouvons pas reproduire ce que nous faisons d’ordinaire. Contentons-nous de faire ce que nous pouvons, par téléphone et en ligne, mais ne nous sentons pas coupables lorsque nous ne pouvons pas rester en contact avec tout le monde comme nous le faisons lorsque nous nous réunissons.
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• Rachetons le temps. Utilisons ce temps pour prier, pour étudier, pour lire, et pour nous former de manière plus cohérente.

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