10 erreurs à ne pas faire lors de la préparation d’une prédication

 

Ces dix erreurs sont listées par Florent Varak dans son ouvrage, Le manuel du prédicateur (Éditions Clé). Un ouvrage que nous vous recommandons !

 

 

 

  1. Tout transmettre de ses recherches. Ce serait le message le plus long, fastidieux et insipide qui soit.
  1. Exprimer plus de passion pour la recherche que pour le contenu du texte. Il communique certainement la passion de la curiosité, mais pas la pertinence de la Parole.
  1. Parler avec expertise du grec et de l’hébreu. Comprendre le sens d’un mot à partir d’un numéro de code Strong ne fait pas de vous un expert des langues originelles ! Rares sont ceux qui peuvent parler correctement du sens des mots, de leur étymologie ou de l’apport des temps grammaticaux.
  1. Citer (trop souvent) les commentaires. Ces livres sont fondamentaux pour l’expertise qui nous manque, mais il ne faut les citer que lorsque leur apport est crucial à la clarté du texte ou du message.
  1. Aborder le contexte de l’auteur ou des lecteurs sans que cela pèse sur la logique du texte. Il faut se demander chaque fois si les informations contextuelles sont fondamentales pour le message, pour le texte spécifique que l’on développe.
  1. Évoquer longuement le contexte sans qu’il soit nécessaire au message. Certains passages se prêchent « en l’état », car leur péricope contient une idée centrale puissante sans considération obligatoire de ce qui précède (en tout cas dans la phase de proclamation).
  1. Apporter des descriptions géographiques et historiques pesantes. Certaines données sont éclairantes, mais perdront très vite l’auditoire. Il faut soit apprendre à raconter avec passion, soit utiliser des moyens plus visuels – et toujours s’interroger sur la nécessité de ces informations.
  1. Parler de tous les « Jacques » de la Bible avant de parler de celui de votre texte. Il est tentant de revenir sur ce qu’on a appris du dictionnaire biblique – mais il suffit de parler de la bonne personne pour ne la distinguer que s’ily a une ambiguité possible dans l’auditoire.
  1. Passer trop de temps sur l’apport théologique ou thématique extérieur. C’est l’erreur du texte prétexte, où les idées annexes prennent plus de place que le texte.
  1. Ignorer totalement ce que l’on a appris. Cette erreur est plus rare, mais je l’ai entendue. La personne lit son texte, referme la Bible, et parle de tout autre chose. C’est fréquemment la marque d’un déficit d’étude et de synthèse du texte.

 

 

 

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